Rodolphe Cherrier. © Huber Jean-Paul
Boigny témoignera une fois encore sa solidarité avec les sinistrés des inondations. Des dons seront collectés pour venir en aide à ceux qui sont dans le besoin.
La question ne s’est pas posée longtemps de savoir s’il fallait, ou non, maintenir la fête de la Saint-Pierre, aujourd’hui et demain, sur la place des écoles. « C’est important, tranche Luc Milliat, le maire. Les gens ont besoin de décompresser ! »
Les inondations imprègnent encore tous les esprits à Boigny : « J’ai moi-même été sinistré, témoigne Rodolphe Cherrier, le président du comité des fêtes. Mes voisins n’ont plus de maison ; certains sont encore à l’hôtel… Beaucoup, en tout cas, ont besoin d’aide. »
Jeux intervilles, repas dansant…
La fête de la Saint-Pierre sera aussi l’occasion de collecter des dons en numéraires. « Les sinistrés doivent pouvoir acheter ce dont ils ont besoin », plaide encore Rodolphe Cherrier.
Est-ce le contexte, morose, ou la météo, incertaine, sinon menaçante, « alors que ces deux dernières années, le temps a été magnifique… » ? Plutôt que les 400 à 500 habituelles, le comité des fêtes n’avait collecté que 300 réservations, « grand maximum », jeudi, pour le repas de ce soir, prélude à la retraite aux flambeaux, au feu d’artifice, au bal. « Jusqu’à 2 heures du matin… »
En revanche, le marché artisanal a été considérablement développé, qui passe d’une dizaine d’exposants à trente-trois.
En marge de la Saint-Pierre, et comme chaque année, les chevaliers de Saint-Lazare effectueront leur pèlerinage.
Pascal Bourgeais